C’est une collection très personnelle, constituée essentiellement d’œuvres d’après-guerre, de Pop Art et de coups de cœur. On y trouve beaucoup d’humour et de dérision. Ces œuvres sont caractérisées par un élan vital, à même de réveiller le regard du visiteur. Le message, c’est : "Ouvrez les yeux pour regarder à l’intérieur et mieux vous connecter à ce qu’il y a autour".
C’est la partition de la traversée, le parcours en relief du visiteur-voyageur. Le voyage mental commence à opérer dès que l’on prend la mer. Quand on arrive sur l’île, il y a une impression de dégagement extraordinaire, une dilatation du temps et de l’espace. On s’écarte un peu de l’environnement habituel pour faire l’expérience de l’île intérieure, de ce pouvoir mystérieux de transformation que peut avoir le contact avec une œuvre d’art. Seul face à une œuvre à la tombée de la nuit, il peut se passer des choses...
Le musée est caché sous la maison. Tout à coup, l’espace se dilate, dévoilant 1 500 m² d’exposition sur plusieurs niveaux, sans que l’on ait jamais l’impression d’être sous terre grâce à tout un jeu sur les volumes et la lumière. Il y aura également deux parcs de sculptures : au nord, un labyrinthe, des cabanons et des œuvres mystérieuses, introspectives ; au sud, des visages et des bustes postés dans la déambulation du visiteur et l’invitant à s’interroger.
Curieux... Avec du temps devant soi. Prêt à s’abandonner, à méditer dans le jardin, à converser avec sa compagne ou son compagnon. Les différents espaces peuvent contribuer à ce lâcher-prise.
On va demander au visiteur de se déchausser, puis lui proposer un breuvage élaboré à base de plantes médicinales cultivées sur place. Ce rituel d’accueil créera pour chaque visiteur les conditions propices à ce qu’il se passe quelque chose. C’est le concept du sentiment océanique : un moment de grâce, une expérience d’ordre mystique, où le moi se fond dans quelque chose d’immense.
Se rendre sur l'île de Porquerolles
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