Voyage dans le temps place des Héros
D’élégantes façades ourlées de pignons à volutes bordent la Grand-Place et les places de la Vacquerie et des Héros. A l’angle de celle-ci, les jumelles du Timescope, une borne de réalité virtuelle, projette le visiteur sur la place au temps du haut Moyen-Age, lorsque les maisons étaient en bois. Au n°50, la pâtisserie Thibaut confectionne des rats en chocolat. "Quand les Français prendront Arras, les rats mangeront les chats" disait-on avant la prise de la ville par Louis XIII.
Vue panoramique en haut du beffroi
Au rez-de-chaussée de l’hôtel de ville, accolé au beffroi du XVè siècle, les géants Colas, Jacqueline et Dédé et l’Ami Bidasse montent la garde. Après l’ascenseur, les quarante marches d’un escalier métallique virevoltant devant les cloches permettent d’accéder à la première couronne du beffroi. 55 mètres au-dessus de la ville, on devine entre les forêts la nécropole de Notre-Dame de Lorette, plus grand cimetière militaire français, et un terril du bassin minier, emblématique des Hauts-de-France.
Chicons, cœurs, crevettes et libouli au marché…
Il y a des chicons bien sûr ! Mais les endives font pâle figure les mercredis et samedis entre les fraises de Wanquentin, les volailles vivantes, les poissons et crustacés venus de Bologne, les terrines de potjevleesch, les cœurs d’Arras bien crémeux et les tartes au libouli des fromagers. Sur les pavés des trois places où se tient le marché, on croque une gaufre à la vergeoise.
L'art au féminin au musée des Beaux-Arts
Le Musée des Beaux-Arts occupe une partie datant du XVIIIème siècle de l’abbaye Saint-Vaast. Les Mays (tableaux) offerts à la cathédrale Notre-Dame de Paris par les orfèvres parisiens au XVIIè siècle impressionnent par leurs formats. Les paysages de l’école d’Arras, formée autour de Camille Corot entre 1840 et 1880, séduisent comme les toiles de Virginie Demont-Breton ou de Rosa Bonheur.
Des souterrains bondés d'émotion
Le sous-sol crayeux d’Arras est parcourue de souterrains, comme on peut le voir dans les Boves ouverts au public sous le beffroi. Plus dramatique, la Carrière Wellington fait revivre à vingt mètres sous terre les exploits des tunneliers néo-zélandais. Ils creusaient en cachette pour qu’en avril 1917, 24 000 soldats surgissent dans les lignes ennemies.
Biches et accrobranches à la Citadelle Vauban
Autrefois surnommée « La belle inutile », la Citadelle est le poumon vert de la ville. On croise des biches en faisant à pied le tour des douves. On fait de la tyrolienne le long des bastions, et on y trouve la très ancienne chapelle Saint-Louis ainsi qu’un affineur de fromages et une miellerie.
Des boutiques à la page
Cadre du livre « La liste de mes envies » Arras regorge de boutiques sympathiques et tentantes. Coup de cœur pour la Grand Librairie, où une géante de 6 mètres de long sommeille au-dessus des rayons. La librairie est la plus grande du département du Pas-de-Calais avec 100 000 références. Amoureux de sa ville, son patron Mathieu Derville donne envie d’aller visiter aussi la boulangerie de Vidocq ou la maison de Robespierre !
En savoir plus :
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