Passeport vert : la biodiversité en outre-mer

Grâce à sa présence outre-mer, la France possède un patrimoine biologique exceptionnel et extrêmement varié, qui en fait l’un des pays les plus riches en diversité biologique.

L’outre-mer représente :

  • 97 % de l’espace maritime français, ce qui en fait le 2e du monde
  • 80 % de la biodiversité marine française
  • 13 000 espèces endémiques

Les écosystèmes de l’outre-mer font partie des "points chauds" de la biodiversité, c’est-à-dire les zones les plus riches en biodiversité mais aussi les plus menacées de la planète. Ils sont indispensables pour le patrimoine, la culture, l’économie, l’identité de ces territoires.

L’incroyable richesse en espèces et habitats naturels des territoires ultra-marins confère à la France une grande responsabilité dans la préservation de la biodiversité. Ces territoires occupent 0,08 % de la surface terrestre et pourtant ils abritent plus d’espèces endémiques que toute l’Europe continentale.

En outre-mer, on trouve de nombreuses espèces endémiques : 26 fois plus de plantes, 100 fois plus de poissons d’eau douce et 60 fois plus d’oiseaux endémiques qu’en métropole. Mais il y a aussi 60 fois plus d’extinctions d’espèces qu’en métropole.

Avec le passeport vert « La biodiversité en outre-mer », la France a souhaité décliner, pour la biodiversité de ses outre-mer, la démarche du « passeport vert » lancée par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE).
Ce passeport vert publié par les ministères de l’Outre-mer, de l’Écologie et du Tourisme a pour objectif de sensibiliser les touristes à la préservation de la biodiversité en outre-mer et valoriser cette biodiversité comme atout du développement touristique des territoires ultramarins.

Cayenne