Des jardins pour célébrer la paix dans les Hauts-de-France

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Le Jardin du Troisième Train, préambule végétal à la Clairière de l'Armistice.
© M. Blume/G. Brusset/F. Liggieri - Le Jardin du Troisième Train, préambule végétal à la Clairière de l'Armistice.

Temps de lecture: 0 minPublié le 17 octobre 2023, mise à jour le 16 avril 2024

Sur l'ancienne ligne de front de la Grande Guerre, dans les Hauts-de-France, la résilience passe par la nature avec les Jardins de la Paix. Ces quinze créations paysagères situées à proximité des hauts lieux du souvenir de la région représentent toutes les nations impliquées dans le conflit.

Lumières et transparences

Elise et Martin Hennebicque
© Elise et Martin Hennebicque

Situé en contrebas du site de la colline de Notre-Dame-de-Lorette, ce jardin baptisé "Promenade en sous-bois, lumières et transparence" invite à la contemplation et au souvenir. On s’y arrête avant ou après la visite du mémorial et l’on profite de l’atmosphère douce et intimiste de cet espace inspiré par les vergers-pâturés.

G. Brusset/M. Blume/F. Liggieri
© G. Brusset/M. Blume/F. Liggieri

Le "Jardin du troisième train", réalisation franco-allemande située à Compiègne, conduit le visiteur du parking à la Clairière de l’Armistice. Les allées traversant le sous-bois offrent une version poétique des tranchées de la Première Guerre mondiale.

Cornemuse

Anna Rhodes/Melissa Orr
© Anna Rhodes/Melissa Orr

On pourrait presque entendre le son des cornemuses dans ce jardin qui rend hommage aux musiciens qui galvanisaient les troupes en premières lignes des bataillons écossais. "Pipper’s Peace" s’inspire de la fabrication traditionnelle de l’instrument et de la lande écossaise, mêlant chardons bleus, emblème du pays, et chênes noirs, qui constituaient autrefois la matière première des "pipes" des cornemuses.

Collectif Escargo
© Collectif Escargo

À Vimy, où un mémorial célèbre la mémoire des soldats canadiens morts sur le sol français, le jardin "Drapeau" fait écho à la symbolique du drapeau blanc et s’inspire de la forêt boréale et des panoramas enneigés du Canada, à grand renfort de fleurs blanches et d’amélanchiers au tronc gris pâle.

Initiales

Dan Bowyer et Andrew Fischer Tomlin
© Dan Bowyer et Andrew Fischer Tomlin

Ce jardin constitue le prolongement de l’important mémorial franco-britannique installé à Thiepval et qui rend hommage aux soldats morts durant la Bataille de la Somme. On retrouve ainsi les initiales de ces 442&nbsp000 hommes gravées sur un banc en bois de 40 m de long, dans le sous-bois, et symbolisant le lien entre passé, présent et avenir.

"Rangimarie"

Xanthe White
© Xanthe White

Ce jardin se visite à l’aube ou au coucher du soleil, moments propices pour ressentir le "rangimarie", expression maorie synonyme de paix qui a inspiré la paysagiste néo-zélandaise Xanthe White. Situé à Le Quesnoy, ce site, qui recrée une ambiance sereine et calme, est un lieu de promenade idéal au sortir du mémorial néo-zélandais qui rend hommage aux soldats ayant libéré la ville le 4 novembre 1918.

L. Bartolazzi/L. Catalano/C. Clementini
© L. Bartolazzi/L. Catalano/C. Clementini

À Craonne, sur le Chemin des Dames, le jardin "592" rend hommage aux combattants italiens disparus au combat. Les bataillons y sont symbolisés par des piquets plantés parmi les arbres. Une installation qui se pare de couleurs au printemps au moment de la floraison.

Par Rédaction France.fr

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